Ce qui c'est passé ...
J'ai publié cet article où j'expliquais ma façon de faire. De quelle façon je désirais partir. La beautée que cette mort aurait pu être en comparaison à cette vie maudite. Au moment de l'écriture de cet article, je me sentais bien, voire même revivre en pensant enfin que mes tourments disparaîtrait une bonne fois pour toute. J'étais paisible à l'idée d'être tout simplement bien.
Je n'aurais pas cru recevoir de commentaire étant donné que je ne suis pas rester connecté, j'ai publié et immédiatement fermé. Je ne croyais pas que l'on pouvait voir les blogs lorsqu'ils n'étaient pas "enligne". J'ai écrit pour moi-même tout simplement alors oui, je suis étonné de ces commentaires que je viens de lire. Mais en vérité, dois-je admettre qu'ils me font chaud au coeur. Bien que venant de gens qui me sont entièrement inconnu. Merci pour ces doux mots que j'ai lus à plusieurs reprises.
Le déroulement ...
Immédiatement après avoir posté l'article, je me suis dirigée au salon. Là où, sur la table, les médicaments étaient disposés en ordre. J'ai fermé la lumière et allumé la chandelle qui se trouve au centre de la table. Je devais faire un peu plus rapidement que ce que j'avais convenu étant donné que j'avais quelques minutes de retard sur l'horaire prévu.
J'aurais pu prendre les médicaments avec de l'alcool mais mon but n'étant pas de me rendre malade, j'ai préférée ne pas en prendre. Donc, avalant les médicaments un à un avec un verre d'eau, je tâchais de ne plus réfléchir.
J'avais insérée plusieurs de mes chansons favorites dans média players. La majorité de ces chansons me rappellent toujours un souvenir précis. Alors ça ne pris pas beaucoup de temps avant que je verse des larmes en repensant à tout ça ...
Ça été plus long que prévu avant d'avoir terminé de tout prendre ces médicaments. J'ai pris le dernier vers minuit et quart. Mais je ne voulais pas m'arrêter à ces quelques minutes de retard. Un léger mal de coeur a suivi la prise de ces trucs mais je n'en ai pas fait de cas. Après tout, dans ma tête, je n'aurais pas ce mal très longtemps et il n'équivalait en rien la douleur qui se trouve à l'intérieur de moi.
J'ai donc remis la suite du déroulement à minuit trente.
Il me restait une quinzaine de minute pour me préparer. Je me suis alors dirigée à la chambre pour m'habiller convenablement, suivant mon plan à la lettre. C'est donc vêtue d'une longue robe noir simple mais sans manche et d'un nylon filet noir que je suis sortie de la chambre pour me dirigé vers la salle de bain. À cette endroit ce trouvais les "bijoux" que je désirais porter ainsi que mon maquillage.
J'ai alors mis mes deux bracelets, mon colliers ainsi que mes boucles d'oreilles, puis je me suis maquillé un peu plus qu'à l'habitude, dans un style "gothique théatral". J'étais prête, convenable, regardable, comme je l'avais souhaitée.
Au milieu du salon, j'avais étendu un sac de plastique que j'avais ouvert en grandeur, puis un oreillé était au bout de ce sac. L'oreillé était aussi dans un sac, pour ne rien tâcher. Je me suis étendu sur le dos, sanglotant de tout mon âme. Prenant par le fait même, le couteau qui était installé sur la table juste à côté. J'ai fermé les yeux et respirer à plusieurs reprises à pleins poumons. Mes mains tremblaient au rythme de mes battements de coeur qui étaient accélérés comme jamais.
Le sang ne me fait pas peur, au contraire. J'ai toujours eu cette passion du sang. Mais là, ce n'était pas la même chose. C'était pour une raison précise que je m'apprêtais à trancher ma peau.
Je ne regardais pas l'heure, laissant simplement mes yeux fermés en essayant de respirer. J'y arrivais à peine. Était-ce les médicaments qui fesait que je respirais très mal. Possible. De ma main droite, j'ai fait glisser la lame du couteau sur la peau de mon poignet gauche, doucement, avec pression. Je n'ai pas ouvert mes yeux pour regarder le sang couler. Des images envahissaient mon esprit. La trahison, l'hypocrisie, le mensonge, la douleur.
J'ai ensuite pris le couteau dans ma main gauche, sa fesait mal terrible. Mais il était hors de question que je reviennes sur mes pas. Je serrais le couteau très fort dans ma main, comme pour me faire encore plus mal, je ne sais pas pourquoi. j'ai alors déposé la lame du couteau sur mon poignet droit puis je l'ai fait glisser dans le même rythme que le précédent. Tremblante et sanglotante.
J'aurais pu couper mon cou, il parait que ça fonctionne mieux. Mais je trouvais que cette image laissé à mes proches seraient trop désagréable donc je ne voulais pas ça. J'ai ouvert les yeux un moment pour m'allumer une cigarette. en mettant le cendrier juste à côté de moi, pour y laisser la cigarette. Je ne voulais pas que tout passe au feu si jamais je partais rapidement.
J'écoutais la musique et je la chantonnais, la voix tremblante mais décidé, comme un chant d'adieu à moi-même, restant toujours couchée sur le dos pour ne pas détruire la "scène" que j'avais préparé. Pour ne faire aucun mouvement du bas du corps pour ne pas déplacer ma robe.
Je ressentais mes larmes s'écouler sur le côté de mon visage. Je suis restés longtemps étendu ainsi, attendant que la fin arrive. Mais elle n'arrivait pas. C'était beaucoup plus long que je l'avais prévu.
Malheureusement, le temps était trop long. Beaucoup trop long. Je me suis mise à réfléchir malgré le sang qui s'égouttait de mon corps. Réfléchir, la chose à ne pas faire dans ces cas-là. Je ne fesais plus que sanglotter, je pleurais toutes les larmes de mon corps. J'ai pris panique. J'ai commencer à avoir réellement peur.
J'ai été vraiment stupide de réagir de la sorte. J'étais pourtant prête alors pourquoi avoir paniquer. Pourquoi est-ce que ça a été si long. Les médicaments n'étaient pas assez fort? Les coupures n'étaient pas assez profondes? Je devrai prendre le temps de me renseigner subtilement pour ne pas amener de soupçons.
Je suis alors venue à l'ordinateur pour écrire à une personne, pour qui je croyais encore, un peu, compter. En vain. Ça m'a pris une heure pour lui écrire un court texte. Pour lui dire ce que je venais de faire et lui dire que j'étais terrorisée. Je n'ai pas écrit grand chose car j'en était incapable, j'avais très chaud et la tête me tournait.
J'ai tacher une partie de mon clavier et de ma robe à cause de cette connerie d'avoir bougé. Mais j'étais entièrement paniquer et je n'arrivais plus à respirer. J'ai appeler info-santé pour savoir si je devais me faire vomir mais je ne leur ai pas dit que je m'étais coupée. Puis rapidement j'ai raccroché. Ils m'ont spécifié que ce n'était pas bon de se faire vomir dans ces cas-là. Et bien moi j'aurais cru le contraire.
J'ai raccroché car ils commençaient à trop me poser de question et puis, je me suis rendue compte que j'étais entrain de tout gâcher. Ce que j'avais fait était prévue, pourquoi ne pas simplement garder courage et terminer ce que j'avais commencer. Je partirais sans doute de toute manière étant donné l'état dans lequel je me trouvais.
Je suis donc aller chercher un linge dans l'armoire pour essuyer un peu de dégât puis je me suis recouchée sur le sac. Plaçant à nouveau ma robe et mes cheveux. J'ai repris le couteau pour tenter de creuser un peu plus dans les fentes que j'avais créé. Curieusement, cette fois, ça ne fesait pas mal. Était-je trop engourdie? Que de question je me pose ce soir ...
Je crois que j'ai fini par m'endormir. Je n'en suis pas certaine. Il y a eu un vacarme d'enfer et ma porte a été défoncé. Je n'y comprenait plus rien. Je ne savais même plus ce qui se passait.
Je vais écrire la suite dans un autre article, car il me semble que c'est un peu trop long.